Tout a commencé pendant l’été 1999 où j’ai fait une rencontre qui allait changer ma vie. Et oui, c’est grâce à mon job d’été que j’ai fait la connaissance de Christine. Nous étions tous les deux contrôleurs dans une production de maïs de castration.
C’est comme la plupart d’entre nous lors d’une fête entre copains, que nous sommes « sortis ensemble ».
Nous avons passé la nuit dans sa tente prévue pour une personne, mais ce n’est qu’un détail. Et puis notre histoire a commencé…
Nous voilà rendu en novembre 2004, Christine a commencé sa thèse pour trois années à Orléans. Moi j’ai trouvé du travail depuis début octobre alors tout va bien, enfin presque !
Cela fait déjà plusieurs mois que j’essaie de convaincre Christine de faire un enfant mais elle hésite. Elle aimerait, mais elle ne pense pas que ça serait bien vu au sein de son travail. Moi, je m’en fiche, ma vie est triste sans enfant. A force de négociations, j’arrive a la convaincre que c’est le bon moment pour le mettre en route, et puis elle aussi, elle en a très envie ! C’est alors que nous nous lançons dans cette grande aventure en décembre 2004.
A notre grande surprise et à ma grande fierté, Christine se retrouve enceinte dès le mois de décembre ! C’est super, on est aux anges, on va avoir un bébé !
Au mois de mai, nous emménageons dans la maison de ses défunts grands parents que le locataire vient de libérer. Tous les ingrédients sont là pour que nous soyons heureux. Nous n’avons plus qu’à attendre l’heureux évènement.
Nous sommes le 27 septembre 2005, bébé va arrivé, un peu précipitamment car son cœur a ralenti !D’un seul coup, trois infirmières entrent dans la salle d’accouchement. Sans rien dire, elle prépare ma femme qui comme moi ne comprend pas ce qui se passe. On se dit « déjà », ma femme a juste reçu la péridurale, elle ne ressent pas ses contractions !Pas le temps de se poser des questions, le gynéco entre dans la salle, s’installe et dit :
-on y va !
Bébé arrive quelques minutes après, on le pose quelques secondes sur le ventre de sa mère, le temps de coupé le cordon ombilical.
Il est aussitôt emmené dans une petite salle pour le réchauffer car il a un peu froid nous dit on.
Je suis invité quelques minutes plus tard, à le rejoindre. C’est alors que je découvre ce petit être qui est mon fils. Il ouvre les yeux et me regarde, ca y ai, je suis papa !
C’est moi qui le ramène à sa maman dans la salle d’accouchement où il va prendre son premier repas au sein de maman.
Deux heures plus tard, ma femme est accompagnée jusqu'à sa chambre alors que bébé remonte de son côté.
Cela fait maintenant une heure que nous sommes dans la chambre et toujours pas de Clovis à l’horizon. Et oui, ca fait une heure et on a pas osé demander où était passé notre bébé ! Il est bientôt l’heure que je parte et j’aimerai comme même voir mon fils avant de partir !
Je m’aventure donc dans la salle des infirmières et leur demande où est Clovis. On me répond alors de manière naturelle, comme si on l’avait deviné que Clovis est sous couveuse pour la nuit parce qu’il a besoin d’être réchauffé. Rien de grave, c’est vrai, mais on a même pas pris la peine de nous avertir et de nous dire qu’il ne passerait pas la nuit avec sa maman ! Je lui dis donc au revoir et repars à la maison tout heureux de cette journée magnifique que l’on venais de vivre.
Le 2 octobre, Clovis rentre à la maison, la vrai vie commence.
Pour l’instant tout va bien, Christine allaite Clovis et ca se passe plutôt bien. Pour ma part, j’ai repris le travail sans prendre mes congés paternités ca j’ai un chantier important et je ne veut pas laissé mon patron dans la panade.Clovis est rentré à la maison le dimanche et j’ai rembauché le lendemain !A cette époque, je travail beaucoup et par conséquent, je profite peu de mon fils.Mais j’ai promis à christine qu’a la fin de son congé maternité, début décembre, je prendrais le relais en arrêttant de travailler.
Je mettrais la suite quand je l'aurait rédigée!
Si vous voulez apporté votre avis sur la syntaxe, n'hésitez pas!tous les conseils sont les biens venus!
David